4 juillet 2004 370 km

Sortis de tokyo dimanche soir par la porte du Tokaido (ou assimilée), nous avons quitté l'ultramoderne capitale par les petites rues charmantes du sud de la ville, bordées de petits temples. Quelques regrets, mais aussi le desir de vadrouiller un peu et de voir du pays.....Helas pour nous il n'est pas aussi facile de sortir de la tentaculaire cité. La campagne nippone ne se découvre pas si facilement. Au bout d'une 20ène de km de rue, où un feu tricolre nous stope tous les 300 m nous nous arretons à Kawasaki, sur les rives amenagées de la rivière ou des familles viennent allumer quelques hanabi. Au tout petit matin, il y a deja une foule de petits vieux à l'exercice, faisant leur gym quotidienne : course à l'envers, steching etc. Le peuple japonais sait entretenir son corps.

Les sacoches faites, un semblant de toilette aussi et nous filons vers Kamakura où nous avons RDV avec Rie. Nous avons environs 40 kms à faire...que nous ferons d'ailleurs mais sans jamais sortir de cette mégalopole tokyoïte. Nous passons devant la Landmark Tower à Yokoama et enfin après un million de feux rouges et de camions nous arrivons les premiers. Rie est une amie de Florent. Ils se sont rencontré sur le net. Rie est déjà venue en France et parle un peu français, suffisament pour qu'on puisse dioscuter et nous ervir de guide. Après le petit déjeuné sur la plage nous découvrons Kamakura. C'est un peu une ville Balnéaire (bien que personne hormis nous ne profite de l'ocean). Mais sont principal atout touristique reste ses temples. Dans le premier, Rie nous raconte l'histoire des lotus blanc et des lotus rouges et de la rivalité entre Heinki et g..... . Rie nous apprend comment boire aux fontaine (et ce n'est pas comme, en gros gougeat d'occidentaux, nous faisions à Tokyo) et aussi comment prier et faire des voeux. Elle nous offre un o mi ku ji, papier tiré au hazard et qui predie votre avenir. Toutefois si cette avenir là ne vous plait pas, il suffit d'accrocher la feuille sur une corde et de retenter sa chance.

Et puis Rie nous emmene chez un ami de son père, un patissier. Mais à defaut d'un magazin comme on l'entend chez nous, c'est directement chez lui, dans sa maison au fond d'une petite allée dans un quartier calme et residentiel que nous pénétrons. La, la maitresse de maison, sur son tatami, nous reçoie avec un verre de thé glacé. Quelques clients passent la porte, saluent et repartent avec un petit paquet magnifiquement plié...les japonais sont les rois du packaging.... Le patissier nous prend en affection grace à la traduction de Rie et nous propse de gouter ses patisseries, très cheres, très longue à faire, à la texture surprenante et aux ingredients encore plus (algues et haricots) mais au goût finallement assez insipide.... Cependant nous accepterons le paquets qu'ils nous offrira un peu plus tard...

 

Rie dans la foret de bambou

Et puis découverte d'un temple Zen et prommenade dans sa foret de bambous. Visite du gros boudha de kamakura nommé Daibutsu. Et enfin repas de sushi servi au petit train. Ce sont nos premiers et nous les savourons. Et enfin petite bière avant de se dire au revoir.

La nuit tombe, nous voulons dormir sur la plage, mais le vent chargé d'ambruns nous en empèche et c'est un petit parc qui nous accueuille...mais mal. La pluie se mettra à tomber quelques heures plus tard. Au début nous restons Zen, puis la pluie redouble et enfin nous finissons trempés refugié à 4 heure du mat dans le hall d'un immeuble. Quand la pluie semble vouloir s'arreter nous roulons jusqu'à la gare voir débarquer des mirillades d'enfants allant à l'école. Nous déjeunons et j'en profite pour réparer la remorque avec du bambou, ce qui lui donne une certaine couleur locale, mais au moins nous avons pu recuperer les piquets de la tente... En route pour le mont Fuji..... longeons la cote, il y a des surfers partout, la brume se lève le soleil commense à donner du rayon.... et puis nous abordons notre première vraie cote, il nous faut traverser une première chaine de montagne. C'est magnifique, nous remontons une vallée mais la pente avoisine assez souvent les 7 à 9%. Alors au bout d'une dizaine de kms d'escalade et ne sachant pas trop quand le col nous sourirez, nous decidons une pause baignade dans un ONZEN (source d'eau chaude)au détour d'un virage. Bien être suprême après l'effort. Nous y passerons la nuit.

La remorque après réparation