14.7.2004 cocoricco ITOIGAWA, rejoint après 50 km de vélo contre les éléments.

Après avoir quitté Kei et le Shijo ko, nous avons rejoint Kofu. Ce que nous pensions être une montée de col s'est avéré être une descente dans la vallée. Kofu, c'est le début de la zone de production de pêches locales. Elles grossissent déjà emballées. Grosse tentation, mais vu le prix des fruits au Japon, voler une pêche c'est comme voler un boeuf.Internet, petit repas super copieux avec dons gastronomiques de la cuisinière lorsqu'on lu raconte notre voyage par dessin.

Le temps a changé. Les 40° du début qui étaient, nous a-t-on dit, anormaux, ont fait place à un temps humide, voire pluvieux. Nous avons remonté la vallée jusqu'à Matsumoto. C'est le début des Alpes Japonaises qui compte un certain nombre de sommets à plus de 3000m. Visite du fameux chateau avec une guide qui se fait un plaisir de tout nous expliquer gracieusement. L'architecture militaire nippone est très agréable : très esthétique mais pas forcement très efficace... avec un brin de romantisme avec le balcon de la pleine lune ou le samouraï pouvait venir boire du saké et la pièce, centrale, solennelle, consacrée au suiccide des samouraïs déshonorés par la défaite...

Nous rencontrons ensuite une partie de la communauté française de Matsumoto (3 sur 7). Ils tiennent un restaurant français (pardis). Ils nous permettent d'utiliser leur internet et nous indiquent l'adresse d'un sento (bains publics). Désormais nous avons trouvé notre douche quasi quotidienne pour environs 350 yens (2-3 euros) ce qui nous évitera encore de passer par les campings (introuvables), les auberges de jeunesse (completes) ou les ryokans (inabordables). Nous avons dormi dans le parc du chateau de Matsumoto. Cadre plutot agréable et en plus gratuit.

Prières pour faire stopper la pluie

 

Le lendemain à Omashi , nous avons tenté de traverser les "Alpes" en empruntan une route qui passe par des tunnels, un barrage, des funiculaires et un téléphérique. Mais nous avons renoncé face au prix. Alors nous avons fillé jusqu'à Hakuba où la pluie nous a contraint à ormir sous un pont. Pont que nous n'avons pu quitter que le lendemain vers les 3 heure de l'après midi et encore sous la pluie, moins violante mais quand même très humide.Nous arrivons quand même à Itoigawa et nous aprenons qu'il y a de graves inodations au Japon et en particulir vers Matsumoto....

C'est donc ici, au bord de la mer du japon, après un passage au sento que nous avons rencontré Harumi qui nous a proposé de dormir chez elle. Elle tient un petit restaurant où nous avons bu et mangé... SUGOY la nuit sur le tatami et futon. Dommage que nous nous soyions couché à 1h du mat après une orgie de bouffe et de sake (décidement j'aime pas ça..) et qu'à 7 heure du mat , il ait fallu retrouver nos vélos. Mal de crâne. L'aspirine de notre pharmacie ne sert qu'à soigner nos gueules de bois....