Chauds, chauds les couillons sur leurs vélos. Après les subtiles douceurs de la clim. et des bains chauds, il a fallu reprendre le rythme et la vie de baroudeur. Une nouvelle nuit au bord du lac Biwa à la belle, mais qui ne fut pas si male que ça, et nous sommes arrivés à Kyoto, capitale impériale et passée du japon mais capitale actuelle du tourisme au japon : la fin théorique de notre voyage.

C'est ici que nous avons rencontré Noriko, à la gare. Celle-ci est toute moderne avec un atrium sous verrière très impressionnant (9 étages). Quant à Noriko, elle est moins impressionnante que la gare mais très gentille. Elle nous sert de guide, nous offre à manger un Okonomiyaki et nous organisons les nuits à venir. Donc dès lundi, nous devrions pouvoir dormir aux alentours de Nara, chez sa grand-mère, pour 2 jours. Puis ses copines (toutes fans de petits français comme nous...) devraient nous héberger à tour de rôle dans les alentours de Kobe avant de finir chez Noriko vers le 30 juillet. Nous pourrons ainsi participer à sa fête avant de partir sur l'île de Shikoku. Nori va avoir 30 ans. Elle a fait des études d'architecture et a travaillé avec Tadao Ando à Osaka. Mais elle n'a pas supporter le rythme infernal de travail imposé au japon et est partie apprendre la marquetterie en Europe. En Italie en premier lieu et à la rentrée prochaine elle sera à Paris. Elle recherche d'ailleurs une collocation....

Et donc aujourd'hui samedi, il fait 40° à Kyoto. Je suis dans un starbuck coffee histoire de respirer un peu. Hier nous avons visité un temple, mais ils finissent par tous se ressembler.... Heureusement la découverte d'une paire de Geisha au coin d'une rue est plus exotique... Nous n'aurons sans doute pas vu grand chose de cette ville avant de partir tout à l'heure. Le week end, le palais imperial est fermé et nous n'avons pas la force de courir les temples (le pavillon d'or en particulier, mais nous n'avons pas envie de toute manière). Nous aurons quand même déambuler, hier soir, en compagnie de Noriko, dans les quartiers un peu chauds de la ville et les plus modernes aussi... à la rencontre des jeunes filles en costumes de lycéenne attendant...le client.

Quant au camping, nous n'avons plus de scrupule. Vers les 22 23h nous plantons notre tente anti-mouistique dans le premier parc ou squar public.... et en générale et pour le moment, on ne nous dit rien et nous dormons de mieux en mieux.

Sinon ce matin, alors que les rues étaient déjà bien chaudes, nous avons assisté à un festival. Une sorte de Gion Masturi sans portage fatiguant. En fait c'était plutôt un défilé avec une grande variété de costumes traditionnels superbement portés par de magnifiques japonaises. Dommage, ce soir on va surement avoir très chaud, mais bientot à nouveau le pacific.