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TOKYO 102 KM | |||||
Ca y est nous y sommes. Nous avons roulé dans Tokyo. Hier c'était Narita où l'avion a atteri sous la pluie. Mais après avoir récupéré nos vélos, c'est une chaleur étouffante et très humide qui nous a enveloppé et offert notre première suée pendant le remontage des montures. Mais alors c'était parti pour le grand périple. Notre exaltation n'avait d'égale que la difficulté à trouver notre route. Et pourtant en quelques heures et une 15ène de kilomètres, nous avons trouvé une carte du japon (en fait un atlas), de la nourriture pour la soirée et le matin...et même du gaz (camping gaz). Nous avons passé la nuit dans les risières. Mais le sommeil a été court. La chaleur, la sueur, les moustiques le décallage horaire et le soleil plutôt matinal nous ont levé aux aurores. Calculs faits, nous avons dû nous lever vers les 5h et pris la route vers les 6heures. Plutôt matinal comme départ, mais déjà vers 7heures, la chaleur nous plombe gentillement 80 km plus tard nous avons rejoint Tokyo. C'est super mega grand. Mais avant cela, il y a eu l'accident. Ma superbe remorque a cassé! Nous sommes au premier jour de notre voyage, il en reste 47 et nous n'avons plus de remorque ? Non, un subtil bricolage à base de gros scotch et des arceaux de notre tente nous permet d'atteindre l'objectif de la journée. Mais nous n'avons plus de tente maintenant ! Ce soir, dans un café péniblement trouvé au troisième étage d'un immeuble, nous buvons une bière à 525 yen, soit le prix d'un repas. A ce propos, à midi nous avons pu déjeuner pour 600 yens et c'était très bon. Sinon Tokyo ! A la fois cela ressemble aux images déjà vues, à la fois c'est des plus impressionnant... et puis le fait d'être submergé de signes incompréhensibles donne vraiment l'impression d'être perdu, comme la langue. Ce soir pas de Youth hostel (complet et nous n'avions pas resevé), mais nous avons trouvé une combine pour pouvoir prendre une douche et un bain brulant. Donc après cette bière qui me tourne la tête c'est la grande inconnue, et une nuit à trainer dans les rues surement. |
notre première nuit japonaise, dans les risière. |
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