un peu de technique   pedalage
  les montures   mangeage
  le materiel   dormage
  le vestiaire    

UN PEU DE TECHNIQUE :

>Le principe pour nous c'est de partir léger et d'être "roots": Comme on ne part pas (pour le moment) au fin fond de l'antarctique en période hivernal, on n'a donc pas besoin de partir en autonomie totale et de prévoir l'imprévisible. De plus, si on rencontre des problèmes pour dormir, manger ou se laver, on est plus tenté de solliciter les habitants du coin : un moyen de faire des rencontres finallement... (même si on est pas là pour profiter d'eux, mais vous savez, les gens sont souvent prêts à vous aidez si vous essayez de leur demander gentillement...)

 

LES MONTURES :

>Nous roulons sur de bons vieux VTTs. Pas tout neufs, ils ont d'abord eu une carrière de sportif avant de partir en vadrouille à travers l'Europe et plus... Une bonne révision permet de s'assurer qu'ils peuvent encore couvrir quelques millers de kilomètres : freins, roulements, transmission (si votre vélo est vraiment très vieux c'est peut être l'occasion de vous en offrir un nouveau). L'important c'est que ça roule !

Petit problème : la position peut parfois être un peu trop couché sur des vtts de "compet." et engendrer une petite douleur dorsale ou cervicale (Notez bien que même sans cela, il y a des chances pour que vous rencontriez d'autres petites douleurs, coude, épaule, genous...) A ce moment la prenez une potence plus courte et relevez le cintre.... Autre souci : la selle. Si vous n'êtes pas pourvu d'un fessier en béton pensez à la changer ( les selles anglaises BROOKS sont les plus adaptées à la rando mais bon elles sont hors de prix) Nous avons piqué la selle du vélo de notre petite soeur ou d'un vieux vélo qui trainait dans le grenier...

Nous avons changé les pneus à crampons contre une paire de slic mais de bonnes dimensions pour supporter la charge et les raccourcis à travers les chemins. Et nous avons installé un porte bagage pour les sacoches. Si vous acheter un porte bagage vérifier qu'il soit soudé de partout, parfois les assemblages sont fait avec des liaisons plastiques qui cassent avec le poids. Encore une fois nous, nous avons récupéré les notres, que nous avons renforcé un peu (si vous savez braser ou souder, vous pourrez même vous en fabriquer un sur mesure).

Sur trois vélos, un seul est équipé d'une fourche. C'est plus confortable dans les descentes mais moins performants. En tout cas on peut partir sans, et si vous en avez une, inutile de la démonter pour gagner du poids (si vous installez des sacoches à l'avant cela peut être embetant)...à moins que vous souhaitiez enlaidir vorte vélo pour éviter le vol. (Sachez qu'en Croatie, nos vieux vélos ont eu beaucoup de succès et qu'on a voulu nous les troquer contre une Lada 1200). Les groupes qui équipent ces superbes engins sont du deore LX ou XT.

Les seuls mots d'ordre en fait pour partir : robustesse et confort, le reste c'est de la frime.... Voici sinon à quoi ressemble le vélo "idéal" pour le cyclovoyageur (d'après les temoignages divers ).

(clic sur l'image)

 

 

LE MATÉRIEL :

>Inventaire : _un sac de couchage _un matelas auto-gonflant (le confort suprèm. pour pas plus lourd qu'une mousse, certain dirons que ça se perce nous on dit que ca se répart...)) _une popote de scout _un réchaud à gaz (nous avons eu des problèmes pour trouver les cartouches de gaz à valve dans certains pays) _une tente 2-3 places (inutile pour partir en été, mieux vaut prévoir une bonne moustiquaire, moins lourd et tellement indispensable, nous l'avons appris à nos dépends) _une bâche plastique de 20 m2 (nous nous en servons pour abriter les vélos et aussi pour se faire des sacs pour transporter les vélo dans les trains pour ne pas payer les taxes)_de la ficelle _du scotch marron (bcp, ça sert à tout), _un petit sac pour transporter les papiers, argent, carnet de route (toujours sur soi) _une trousse de soins _un kit de réparation pour le vélo _un bouquin ou deux pour passer les soirées et les heures de train _des bougies chauffe-plat pour s'éclairer _une lampe frontale _du savon pour laver les vêtements et aussi pour se laver soi de temps en temps...

Pour le transport de tout ça : 2 saccoches par personne et un "pont". Au début nous avons trouver les nôtres à LIDL pour 90 frs (soit moins de 15 euros), elles nous ont posé quelques soucis mais pour le prix...). Aujourd'hui nous sommes passés au saccoches Ortlieb étanches et fort pratique

Depuis les dernière randonnées nous partons avec une remorque mono-roue développée par Nicolas. C'est un moyen qui a pas mal d'avantages, surtout ce modèle là (pardis) pour un investissement inférieur à l'achat des saccoches de qualité.... et quelle maniabilité !

VESTIAIRE :

>Inventaire :_une paire de chaussure de rando basse (rigidité) _une paire de tonc (ou similaire)_un pantalon de toile _un cuissard _un short _3 T-shirts _4 slips _4 paires de chaussette _une paire de lunette _un bô bob _une polaire _un coupe vent.

Dès que c'est possible, nous faisons un peu de lessive et s'il fait vraiment froid on superpose les couches

Vous trouverez une liste très exhaustive du matos à emprorter pour partir en voyage à vélo sur le site de Maud et Matthieu.

PÉDALAGE :

>Dans la mesure du possible nous essayons de nous lever tôt pour éviter la chaleur. Mais il arrive très souvent qu'on oubli. Nous roulons en moyenne une petite centaine de kilomètre par jour. Mais ça peut aller de 40 à 150. Nous ne savons pas très bien rouler. On pédale toujours trop vite (nous avons tous fait un peu de compétition plus jeune), ce qui fait que nous restons rarement plus de cinq heures sur nos vélos. Ce qui fait aussi, qu'on double parfois d'autres randonneurs, qu'on essaie de suivre tout ce qui roule plus ou moins à notre vitesse (tracteur, petite voiture, 2CV dans les cotes, cyclotouristes le dimanche...) et qu'on est en général bien fatigué lorsqu'on arrive. Mais sachez que la bonne technique consiste à prendre son temps pour ne pas se "griller".

Nous avons des cartes et des guides. Nous préparons la veille, le trajet du lendemain : notre but n'est pas d'avaler un maximum de kilomètre mais de faire des étapes "sympas". Nous ne planifions pas tout et nous laissons guider par notre instinct, nos envies et nos besoins vitaux (manger une glace ou aller se baigner par exemple...). De toute manière, il n'y a pas vraiment de règles, c'est à chacun de trouver son rythme mais si vous voulez vraiment savoir comment on fait pour appuyer sur des pédales, visitez les liens

 

MANGEAGE :

>Vous le savez le vélo n'avance pas tout seul encore moins quand il y a 20kg ou plus de matos à tirer, donc en un mot : PATES. Enfin surtout le soir. En fait la journée commence par un bon petit-déjeuné : thé chaud et sucré, pain et confiture... Pour le déjeuné, comme ce n'est pas toujours rigolo de sortir la popote pour manger chaud, c'est sandwishs et crudités. Mais le soir c'est le moment de faire le plein de sucres lents donc pates en soupe (avec un Kub Or dans l'eau de cuisson c'est divin). En plus la soupe permet de boire de l'eau pour s'hydrater un peu plus (mais n'attendez pas la soupe pour boire!!!). Ensuite re-pates, mais en sauce histoire de varier les plaisirs. Et puis si le commerce locale le permet, un yaourt (à ce propos il faut bien dire qu'en France on est gaté parce qu'on a plein de produits laitiers pas trop chers par rapport à ailleurs). La soirée se passe autour d'un autre thé sucré, ou d'une bonne bière fraiche : pour nous il est important de goûter aux saveurs locales et puis c'est connu, la bière (comme le champagne) c'est très bon pour récupérer de l'effort de la journée.

Et puis il y a tous ce que la nature vous offre, entre autres les fruits. Mais attention à ne pas trop en manger car c'est connu : à trop manger de fruits frais, on finit par courir dans les fourrés...

 

DORMAGE :

>Partir "roots" veut bien dire ce que cela veut dire. Nous dormons donc la plupart du temps à la belle étoile. Cela a pas mal d'avantages. D'abord c'est super pas cher, ensuite il y a toujours de la place et puis c'est excitant, dépaysant, on change de cadre tous les soirs (bord de mer, grotte, cabane, ruines....) et bien sûr il y a plus d'occasion de faire des vœux..

Hélas, ça a également quelques petits inconvénients. Il n'y a pas toujours de douche (mais on se fait assez rapidement au fait de porter une bonne couche de crasse sur soi...) et par contre on est assuré d'avoir la compagnie des moustiques (mais ils rentrent également dans les chambre d'hôtels), on s'endore donc dans les voluptes de citronnelle. Et puis qund c'est trop on installe la mousticaire de notre tente mais pas le double toit, pour avoir de l'air et mieux "sentir" la nuit...

De temps en temps on s'offre un camping, une auberge de jeunesse ou même un appart. histoire de se rendre plus présentable. Et à ce moment là on savoure.... bien que parfois, le moelleux des lits nous empêche de trouver le sommeil !